La médiation animale est basée sur la réciprocité Homme-Animal. L’animal est bien souvent le « miroir » de l’Homme avec qui il interagit. De plus, l’animal est une source de motivation durant les activités proposées permettant ainsi de travailler de façon ludique. L’animal ne juge pas et n’a aucun préjugé ou apriori, ce qui lui permet d’être un médiateur neutre et impartial
La médiation animale fait partie des programmes scientifique depuis le IXème siècle. A cette époque à Gheel en Belgique, les résidents d’un hôpital étaient en charge de s’occuper des oiseaux.
En 1792, William Tuke introduit en York Retreat (une instutition psychiatrique) des petites animaux de compagnie dans le but de redonner confiance et d’humaniser l’accueil des patients.
En 1867, l’institut Bethel, en Allemagne à introduit les soins des animaux pour les personnes épileptiques.
A partir de 1928, Freud réalisera ses séances avec sa chienne, Jofi, un chow-chow.
En 1940, c’est au Pawling Army Air Force Convalescent Hospital qu’on retrouve le premier document sur les thérapies assistées par l’animal (TAA) on recommande alors aux vétérans la pratique de l’équitation et des soins aux animaux.
En 1947, Samuel Ross crée Green Chimneys, un centre pour jeunes en fracture social, qui emploi 150 animaux de la ferme. La finalité est de « responsabiliser ces enfants et adolescents dans la prise en charge des animaux ». Cette première ferme « thérapeutique » connue est toujours en activité et reçoit chaque année 25 000 jeunes en diffuculté.
C’est à Boris Levinson, pédopsychiatre américain, qui fut le premier à parler de catalyseur social que peut jouer l’animal envers l’humain. A la fin des années 50, il reçoit en consultation Johnny, un jeune enfant autiste, accompagné de ses parents, qui, désarmés suite à un premier avis médical, à la veille d’une institutionnalisation pour leur fils, décident de demander un 2eme avis. Ce jour-là, Jingles, le chien de Boris Levinson, est présent, ce qui n’est pas habituel, et, à la grande surprise de tous, ils assistèrent à une scène incroyable : Jingles, intéressé par la conversation s’approche du petit Johnny, qui se met alors à le caresser en souriant. A la fin de la consultation, il demande même à ses parents quand il pourrait revoir le chien.
Boris Levinson décida dès lors de renouveler l’expérience, et constata par la suite une amélioration de l’état de santé de l’enfant. C’est ainsi qu’une nouvelle démarche était née, et que les mots furent posés : Psychothérapie Infantile Assistée par l’Animal (Pet-Oriented Child Psychotherapy
Dès 1958, Samuel et Elisabeth Corson, psychiatres, adapte les travaux de Boris Levinson à une population d’un centre psychiatrique, notamment des personnes schizophrènes.
En 1968, Renée de Lubersac, psychomotricienne, fut à l’origine de la thérapie avec le cheval, de son développement et de sa reconnaissance en France et en Europe. Elle crée la Fédération Nationale de Thérapies Avec le Cheval (FENTAC).
En 1971, Adrienne et Pierre SOMMER, industriels des Ardennes passionnées par la nature et les animaux créent leur fondation pour sensibiliser les enfants à ces sujets. Cela fait plus de 50 ans, aujourd’hui que la fondation s’engage pour le développement de la médiation par l’animal par le financement aux initiatives de terrain, à la recherche et aux fermes pédagogique.
En France, en 1974, Guy Gilbert, éducateur spécialisé et prête, achète à la demande des jeunes dont il s’occupe, une ruine au cœur des Georges du Verdon, qu’ils rebâtiront pour en faire une magnifique bâtisse provençale, qui est aujourd’hui le lieu de vie d’adolescent en difficultés. La bergerie de Faucon devient le cœur de l’association et développe un projet innovant, pour l’époque, basé sur la relation à l’animal.
En 1976, en France, Ange Condoret vétérinaire, s’intéresse à la relation enfant-animal grâce à la présence de Polo, le chien d’une institutrice qui enseigne auprès d’enfants ayant un retard du développement et des troubles langagiers. Elle développe en 1978, une méthode nommée l’Intervention Animale Modulée Précoce.
Séances réalisées à rythme régulier accompagnées d’évaluations et d’un bilan de fin de programme ; permettant de travailler sur des objectifs individuels prédéfinis. Pour qui ? Personnes fragiles du fait de leur âge, de leur handicap, de leur situation familiale ou sociale
Accompagner le développement de l’enfant autrement (motricité, communication, gestion des émotions, représenter son corps dans l’espace, confiance en soi). L’animal rassure et stimule les enfants. Philippe Meirieu, chercheur et spécialiste des siciences de l’éducation et de la pédagogie disait « c’est la capacité à trouver du plaisir dans les apprentissages qui, sur la durée, garantit le mieux la réussite scolaire ». Pour qui ? Tous les enfants de la crèche au collège
La médiation équine permet de ramener le bénéficiaire dans l'instant présent et de se confronter à la réalité de l’instant T. Le cheval fait preuve d’une grande intelligence émotionnelle et invite à la connaissance de nos propres émotions. Isabelle Claude, éducatrice spécialisée et cofondatrice de l’association Equit’aide, nous indique que le cheval « sans le vouloir et sans le vouloir, nous aide à rencontrer la vie qui est à l’intérieur de chacun d’entre nous ». Pour qui ? Toute personne ayant besoin d’améliorer ses potentiels de communication et d’interaction social.
Le chien est un excellent levier de motivation pour lutter contre la sédentarité en gardant une activité physique. Venez nous rejoindre le temps d’une balade ou lors d’une activité de motricité et bougez avec nous. « Les propriétaires de chien sont 20% plus actifs physiquement que les personnes n’ayant pas d’animal de compagnie. » Etude Bristish Médical Journal 2017. Pour qui ? Ouvert à tous
Groupe de 6 à 8 participants - durée 1h-1h30 Séance a visé récréative, va permettre de créer du lien, communiquer, se faire des souvenirs agréables et prendre du plaisir à être ensemble.
Séance régulière en vue de travailler un/des objectif(s). Un bilan sera établi en amont afin d’établir les axes de travail ainsi qu’un bilan de fin de programme pour mesurer les progrès observés
Durée 1 à 2 heure Séance compétences socle (1 séances) ou programme complet (6 séances) Sensibiliser les enfants à la relation responsable avec le chien. Acquérir les connaissances et savoir comment se comporter avec le chien pour éviter les risques de morsure.
Groupe de 4 à 6 participants – durée 1h – Séance hebdomadaire ou bimensuel Séances à visées thérapeutique accompagnées d’évaluations et d’un bilan de fin de programme ; permettant de travailler sur des objectifs individuels prédéfinis avec l’équipe pluridisciplinaire.
Durée 45 minutes - Séance hebdomadaire ou bimensuel Séances à visées thérapeutique accompagnées d’évaluations et d’un bilan de fin de programme ; permettant de travailler sur des objectifs individuels prédéfinis.
Vous souhaitez inscrire la médiation animale au sein d’un projet d’établissement, je vous propose un programme spécialement adapté comprenant la formation de vos équipes ainsi que la réalisation de séance programme collective et/ou individuel.